NewAstv, plus qu'un médium, un compagnon
New AsTV: Une bonne communication grâce au professionnalisme d'une équipe
New AsTV: Vous y êtes, ne naviguez plus
New AsTV pour mieux communiquer en diplomatie
New AsTV: Savourez votre plaisir à communiquer
New AsTV: Ne vous en laissez pas compter
New AsTV: Vous êtes au cœur de l'événement
New AsTV, et la coopération bilatérale devient facteur de développement des peuples
New AsTV: Notre concept, la communication en partage
New AsTV: Partenaire au développement culturel africain

L'enlisement français au Sahel questionné


L'enlisement français au Sahel questionné
La réponse française, strictement militaire, s’est enlisée dans les sables du Sahel, suivant la même trajectoire que les fiascos afghan, irakien et libyen. | PHOTO: Ludovic Marin / AFP
ANALYSE. Les mesures annoncées lors du sommet de Pau autour du G5 Sahel suffiront-elles à ramener la paix dans la région ? Éléments de réponse.
 
 
Lors du sommet qui s'est tenu à Pau le 13 janvier 2020, date du septième anniversaire de l'engagement militaire français au Mali, le président Emmanuel Macron et ses homologues du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) ont publiquement constaté que l'opération Barkhane ne parvenait plus à contenir efficacement la menace dite « djihadiste ». Pour relever le défi, l'Élysée a donc annoncé l'envoi de 220 hommes supplémentaires qui viendront en renfort des quelque 4 500 soldats déjà déployés sur place. Tout en mettant en place un commandement conjoint avec les troupes du G5 Sahel, l'armée française devrait aussi recevoir l'appui des forces spéciales européennes de l'opération T akuba («  sabre » en tamachek, en référence à l'opération Sabre des forces spéciales françaises).
 
Des soldats supplémentaires, une mesure largement insuffisante
 
En comparaison avec les surges des Américains en Afghanistan et en Irak autrefois, ce « sursaut » semble pourtant bien symbolique, pour ne pas dire dérisoire, voire mesquin. Surtout, il ne va rien résoudre des problèmes de fond qui expliquent la résilience d'insurgés habitués à se jouer de frontières poreuses. En dépit de son recentrage sur la région du Liptako-Gourma, la nouvelle mouture de l'opération Barkhane, d'abord, n'évite pas l'impression de saupoudrage. À l'échelle du G5 Sahel, elle compte dix fois moins de soldats que pendant la guerre d'Algérie pour un territoire et une population autrement plus importants.
 
De plus, et c'est fondamental, l'augmentation du nombre de soldats engagés dans une zone de conflit ne constitue pas une solution en soi. En effet, il n'y a pas de lien mécanique entre l'importance des effectifs militaires et les résultats obtenus sur le terrain. Ainsi, les États de la zone les moins touchés par les attaques djihadistes, à savoir le Tchad et la Mauritanie, sont précisément ceux qui comptent le plus faible ratio de soldats par habitant. Certes, ils constituent aussi ceux où l'armée continue de jouer le plus grand rôle sur la scène politique depuis la fin des dictatures militaires au pouvoir au Sahel du temps de la guerre froide. Mais bien d'autres éléments entrent en ligne de compte pour expliquer pourquoi certains pays sont épargnés et pas d'autres. La République islamique de Mauritanie, par exemple, a su mobiliser ses oulémas pour désamorcer les appels à la révolution des djihadistes et elle est toujours soupçonnée de complaisance, voire de collusion, avec les insurgés en les laissant circuler sur son territoire en échange d'une sorte de pacte de non-agression mutuelle.
 
Sur le plan strictement militaire, on sait par ailleurs que les niveaux d'armements et le nombre d'hommes engagés au combat ne sont pas toujours l'élément décisif de la victoire, surtout face à un ennemi invisible dans le cadre de guerres dites asymétriques. Au Sahel, la discipline, la coordination, le moral des troupes, le soutien de la population et la détermination politique des dirigeants se révèlent bien plus importants. Or, tous ces points font justement défaut à des armées ravagées par la corruption, le népotisme et, de facto, une impunité qui, au nom de la lutte contre le terrorisme, leur permet de mobiliser des miliciens et de tuer des civils sans être inquiétées, quitte à précipiter les survivants dans les bras des insurgés.
Les leçons du cas malien
 
Épicentre de la crise qui, en 2012, devait amener l'Élysée à envoyer des soldats dans le nord du Mali, l'Adrar des Ifoghas est significatif à cet égard. Au début du XXe siècle, relate l'historien Pierre Boilley, la France disposait de 700 hommes, auxiliaires indigènes compris, pour contrôler ce territoire et combattre des rezzous qui pouvaient rassembler jusqu'à 300 bandits. On estime aussi que, à l'époque, la région comptait quelque 4 000 nomades en 1933, pour un total de 17 000 habitants, selon le recensement de 1956. Autrement dit, il y avait à peu près un soldat pour 24 habitants du temps de la colonisation : soit, déjà, un des plus forts taux d'encadrement militaire du monde.
 
Après l'indépendance en 1960, le gouvernement malien a envoyé 1 500 hommes, peut-être plus, pour mater la « première » révolte touarègue de 1963 dans une région qui comptait moins de 22 000 habitants, selon des chiffres de 1971, et où la population était en train de décroître à cause de la sécheresse et des départs en exil. Le ratio est ainsi monté à un soldat pour 14 habitants, mais pour quel résultat ? La répression, en l'occurrence, fut sanglante et, malgré un calme précaire après 1964, elle a en fait posé les bases des autres rébellions à venir au cours des années 1990, 2000 et 2010, avec le souvenir toujours vivace des exactions commises par l'armée malienne et ses supplétifs miliciens contre les civils.
 
 
La paix coloniale avait été fragile. La brutalité de la répression malienne a ensuite nourri les conflits, permettant aux djihadistes de gagner le soutien d'une partie de la population en se greffant sur de vieux griefs à l'encontre du pouvoir central à Bamako. Indéniablement, la solution à la crise sera donc de nature politique, bien plus que militaire. Elle est entre les mains des Africains et il n'y aura pas de progrès si les armées de la région n'améliorent pas leur performance en protégeant davantage les civils. Ainsi, la question de l'État et de sa capacité à arbitrer les conflits autrement que par la violence reste au cœur du problème.
 
Particulièrement symptomatique, le cas du Mali est, encore une fois, parlant de ce point de vue. Qu'ils soient qualifiés de séparatistes, de nationalistes, de terroristes ou de djihadistes, les insurgés touaregs dans le Nord ont en effet marqué des points chaque fois que l'État traversait une phase de turbulences. Alors que la première révolte de 1963, très spontanée, avait vite été écrasée, celle de 1990 a bénéficié de la transition démocratique après la chute de la dictature de Moussa Traoré. Le soulèvement de 2006, lui, a été assez bref et rapidement contenu par le président Amadou Toumani Touré, qui a d'ailleurs eu le mérite de modérer l'usage de la force. En revanche, les insurgés de 2012, désormais repeints aux couleurs du djihad, se sont emparés de l'ensemble des régions du Nord grâce au coup d'État du capitaine Amadou Sanogo qui, depuis Bamako, avait entériné le repli de l'armée vers le sud.
 
Aujourd'hui encore, l'État malien semble bien fragile en dépit du soutien de la communauté internationale. On n'y retrouve pas l'esprit républicain qui, dans une certaine mesure, continue d'animer le Niger voisin. La classe politique, au pouvoir comme dans l'opposition, paraît discréditée et éloignée des préoccupations des campagnes. Concentrée dans la capitale, elle continue en vain de s'agiter dans le « marigot du caïman », le sens étymologique du mot Bamako en bambara. Qui plus est, grâce à l'aide internationale, la corruption a pu atteindre des niveaux inégalés, sans que les efforts de développement soient à la hauteur des attentes de la population.
Les effets négatifs de la poursuite de Barkhane
 
Dans un tel contexte, la poursuite de l'opération Barkhane et les annonces faites à Pau en janvier 2020 n'incitent guère les gouvernements de la région à se réformer. Sous prétexte de stabiliser le Sahel dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, la présence militaire de la France va au contraire continuer d'assurer la survie de régimes corrompus et, pour certains, très autoritaires. Comme au temps de la guerre froide, elle leur permettra notamment de prévenir le risque de coup d'État ou de mutinerie au sein de leurs propres forces de sécurité, et de repousser les assauts d'une opposition armée qui n'a rien de djihadiste, par exemple dans le nord du Tchad en 2019. Quant aux quelque 13 000 Casques bleus déployés au Mali, ils vont poursuivre une mission de « renforcement des capacités » qui, concrètement, revient à entériner le retrait de l'État en le dispensant de ses obligations sociales et en assurant à sa place le maintien des services publics de base dans les campagnes.
 
Sur le plan politique, l'échec est d'autant plus manifeste que les États couverts par l'opération Barkhane ne sont toujours pas capables de prendre la relève. Dans un accès de franchise assez déconcertant, le ministre de la Défense du Mali, le général Dahirou Dembélé, avouait ainsi aux parlementaires de son pays qu'il avait peur quand il voyait son armée ! Sa déclaration, en l'occurrence, faisait suite à une embuscade au cours de laquelle il avait perdu 43 hommes à Tabankort dans le Nord en novembre 2019. Depuis lors, les armées du Burkina Faso et du Niger ont aussi subi de sérieux revers qui soulèvent d'importantes questions sur les mérites des coopérations militaires fournies par les pays européens.
 
Les problèmes ne s'arrêtent pas là. La décision de placer les troupes du G5 Sahel sous un commandement conjoint avec la France interroge également le partage des responsabilités en cas de bavures et de débordements sur les civils. En pratique, il est toujours difficile de savoir où s'arrête une coopération militaire et où commence un engagement direct sur le terrain en épaulant des soldats qui ont l'habitude de violer le droit international humanitaire. Le problème s'était déjà posé au Rwanda avant même l'opération Turquoise de la France pendant le génocide de 1994. Aujourd'hui, la question reste d'actualité alors que Paris entend assumer son rapprochement opérationnel avec les armées engagées dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.
 
Que se passerait-il donc si des soldats formés, équipés et encadrés par la France commettaient un massacre ? Au vu des pratiques habituelles dans la région, une pareille éventualité n'a rien d'improbable et l'accusation de complicité ne sera jamais loin. Mais en annonçant un surge, le président Emmanuel Macron n'a pas apporté de réponse à cette question. À Pau, il n'a pas non plus dit comment endiguer l'impopularité grandissante de troupes françaises dont la présence, qui s'éternise, alimente tout à la fois le ressentiment des milieux nationalistes et la légitimité de djihadistes désireux de se présenter en résistants contre une occupation étrangère.
La colère des Maliens ou des Burkinabés est pourtant palpable. Pendant la guerre froide, leurs pays s'étaient justement positionnés contre « l'impérialisme » en rompant les liens de coopération militaire avec Paris. Pour eux, devoir aujourd'hui recourir à l'ancienne puissance coloniale est une humiliation nationale qui explique en partie les manifestations contre la France à Bamako ou Ouagadougou. À ce sentiment d'impuissance s'ajoute une immense frustration. Sept ans après le début de l'intervention militaire française au Sahel, le Mali reste un pays divisé. Quant aux groupes djihadistes, ils sont toujours actifs dans la zone, même s'ils ont pris soin de changer de nom et de se déplacer dans d'autres régions.

 Commentaires

LIRE AUSSI...

Une Française contaminée par le virus Ebola

Une Française contaminée par le virus Ebola
Mer 17 Sep 2014 | Source : liberation.fr ... | dans Société

Cette volontaire de Médecins sans Frontières va être rapatriée du Libéria, l'un des pays les plus durement touché par l'épidémie. Plus de 2 460 personnes sont mortes depuis le début de l'année. La volontaire française... Lire la suite >

Gabon - Ali Bongo Ondimba :

 Gabon - Ali Bongo Ondimba :
Mer 17 Sep 2014 | Source : jeuneafrique.com ... | dans Politique

Bilan, gouvernement, réformes, opposition, présidentielle 2016, corruption, Centrafrique, France... Cinq ans après son élection, le chef de l'État gabonais s'explique. Libreville, fin août. Difficile, dès la sortie de l'avion, d'échapper... Lire la suite >

Libye : très cher Seif el-Islam Kadhafi, butin de guerre et trésor vivant

Libye : très cher Seif el-Islam Kadhafi, butin de guerre et trésor vivant
Lun 15 Sep 2014 | Source : jeuneafrique.com ... | dans Politique

Détenu au secret depuis fin 2011, l'ex-dauphin du "Guide" représente pour ses geôliers un trésor de guerre inestimable. Que lorgnent avec convoitise toutes les factions rivales.   L e 19 novembre 2011, jour de sa capture dans les sables des environs... Lire la suite >

Ebola: Obama veut 88 millions de dollars pour lutter contre le virus en Afrique

Ebola: Obama veut 88 millions de dollars pour lutter contre le virus en Afrique
Lun 15 Sep 2014 | Source : AFP ... | dans Société

Le président Barack Obama va demander au Congrès américain une enveloppe de 88 millions de dollars (68 millions d'euros) pour lutter contre le virus Ebola en Afrique de l'ouest, a rapporté lundi le Wall Street Journal.   M. Obama doit préciser... Lire la suite >

Football : où aura lieu la Coupe d’Afrique des nations 2017 ?

Football : où aura lieu la Coupe d’Afrique des nations 2017 ?
Lun 15 Sep 2014 | Source : RFI ... | dans Sports

La Confédération africaine de football va devoir trouver un nouveau pays hôte pour la Coupe d’Afrique des nations 2017. La Libye s’est en effet désistée pour des raisons sécuritaires.   Plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest... Lire la suite >

EI: mobilisation générale après l’exécution d’un nouvel otage

EI: mobilisation générale après l’exécution d’un nouvel otage
Lun 15 Sep 2014 | Source : RFI ... | dans Diplomatie

« Nous sommes aux côtés de la Grande-Bretagne » a déclaré Barack Obama après l’annonce de l’exécution par l’organisation jihadiste EI d’un Britannique. La mort de David Haines ne fera que renforcer la détermination... Lire la suite >

Coalition contre EI: «Washington viole la souveraineté des Etats»

Coalition contre EI: «Washington viole la souveraineté des Etats»
Sam 13 Sep 2014 | Source : RFI ... | dans Diplomatie

L'Iran, principal allié régional de la Syrie, accuse les Etats-Unis, certains pays européens ainsi que l'Arabie Saoudite et le Qatar, de financer et armer les groupes rebelles syriens, favorisant ainsi, selon Téhéran, l'émergence de groupes jihadistes... Lire la suite >

Mistral : essais en mer du "Vladivostok", les marins russes à bord

Mistral : essais en mer du
Sam 13 Sep 2014 | Source : Le Point ... | dans Société

Le navire Vladivostok, premier des deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) Mistral commandés par la Russie à la France, dont la livraison est suspendue à la crise ukrainienne, a appareillé tôt samedi matin pour une sortie en mer depuis Saint-Nazaire... Lire la suite >

SCIENCES / Première implantation sur l'homme de cellules reprogrammées iPS

SCIENCES / Première implantation sur l'homme de cellules reprogrammées iPS
Ven 12 Sep 2014 | Source : AFP ... | dans Société

L'opération, dont il s'agit de vérifier la sûreté, a été tentée sur une femme de 70 ans atteinte de dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA).   La toute première intervention... Lire la suite >

ENERGIES / La France en rupture d'électricité en 2015

ENERGIES / La France en rupture d'électricité en 2015
Ven 12 Sep 2014 | Source : RFI ... | dans Economie

La France risque de manquer d’électricité pendant les hivers des années 2015 et 2016, selon les prévisions de la filiale d’EDF (Electricité de France), RTE qui est chargée de veiller sur l’équilibre entre la production et la consommation.   Pour... Lire la suite >

62% des Français pour une démission de Hollande, selon l'Ifop

62% des Français pour une démission de Hollande, selon l'Ifop
Jeu 11 Sep 2014 | Source : Reuters ... | dans Politique

Près de deux Français sur trois (62%) estiment que François Hollande, au plus bas dans les sondages et affecté par une série de revers, devrait quitter le pouvoir avant la fin de son mandat, selon une enquête de l'Ifop pour le Figaro Magazine publiée... Lire la suite >

Barack Obama veut frapper l'Etat islamique jusqu'en Syrie

Barack Obama veut frapper l'Etat islamique jusqu'en Syrie
Jeu 11 Sep 2014 | Source : Steve Holland et Roberta Rampton | Reuters ... | dans Diplomatie

Barack Obama a annoncé mercredi aux Américains sa volonté d'intensifier sa lutte contre les djihadistes de l'Etat islamique en autorisant pour la première fois des frappes aériennes en Syrie et une intervention accrue en Irak. La décision du président... Lire la suite >

Europe: il y a 25 ans, le 10 septembre 1989, tombait le rideau de fer

Europe: il y a 25 ans, le 10 septembre 1989, tombait le rideau de fer
Mer 10 Sep 2014 | Source : RFI ... | dans Diplomatie

Il y a 25 ans, le 10 septembre 1989, le gouvernement communiste au pouvoir à Budapest annonçait à la télévision que les frontières du pays étaient ouvertes ! Il n’y avait plus de rideau de fer entre la Hongrie et l’Autriche. Des milliers... Lire la suite >

Ebola: «Il est important de pouvoir disposer d’un vaccin préventif»

Ebola: «Il est important de pouvoir disposer d’un vaccin préventif»
Lun 08 Sep 2014 | Source : RFI ... | dans Société

Le Conseil exécutif de l’Union africaine s'est réuni en urgence à Addis Abeba ce lundi 8 septembre. Les Etats africains ont appelé à lever les interdictions de voyager. Jean-Hervé Bradol, ancien président de Médecins sans frontières... Lire la suite >

ETATS-UNIS/ EI /IRAK /Obama appelle à l'implication des pays voisins de l'Irak

ETATS-UNIS/ EI /IRAK /Obama appelle à l'implication des pays voisins de l'Irak
Dim 07 Sep 2014 | Source : RFI ... | dans Diplomatie

Barack Obama va annoncer mercredi, dans une adresse à la nation, sa stratégie pour lutter contre l’Etat islamique, en Irak et en Syrie. Le président des Etats-Unis, dans un entretien exclusif sur le réseau NBC, a réaffirmé qu’il n’était... Lire la suite >

La trajectoire des finances publiques encore plus fragile

La trajectoire des finances publiques encore plus fragile
Jeu 04 Sep 2014 | Source : Reuters ... | dans Economie

Déjà contraint d'abaisser ses prévisions de croissance pour 2014 et 2015, le gouvernement français s'apprête à réduire ses ambitions en matière d'économies pour l'an prochain, au risque de brouiller le message sur sa volonté... Lire la suite >

Vidéo à ne pas rater

Election au PDCI-RDA/ L?appel de Dimbokro
Ven 22 Déc 2023 | dans: Objectif Développement

Nos Partenaires

NOUS SUIVRE

Qui Sommes-Nous?

New AsTV Le développement par la coopération   Servir de canal numérique au développement de l'Afrique par la coopération. Telle est la vision de New AsTV. De fait, nous nous sommes laissés guider par les relations que l'Afrique...

Lire plus

Contacts

Newsletter

FLASH INFOS