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Afrique-Chine - Adama Gaye : ' Un moment de vérité ! '


Afrique-Chine - Adama Gaye : ' Un moment de vérité ! '
Adama Gaye est un essayiste, spécialiste des questions sino-africaines, il est l'auteur de "Chine-Afrique : le dragon et l'autruche", paru aux éditions "Études africaines" en 2013. | PHOTO: DR
DÉCRYPTAGE. Spécialiste des relations sino-africaines, Adama Gaye montre combien la donne est aussi compliquée pour l'empire du Milieu, obligé d'adapter ses initiatives à un contexte africain mouvant.
 
La Chine demeure le premier pays partenaire économique de l'Afrique, depuis 2009. Un tiers des projets chinois de construction à l'étranger sont réalisés en Afrique. Et ce malgré, le récent repli de l'économie chinoise. Qu'à cela ne tienne, dès l'ouverture du sixième sommet Afrique-Chine qui se tient à Johannesburg, l'empire du Milieu a annoncé 60 milliards de dollars d'aide financière pour l'Afrique. C'est le numéro un chinois, Xin Jinping, qui l'a dit en personne dans le cadre du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) créé en 2000 pour accroître les échanges commerciaux entre les deux continents. À l'époque, le FOCAC a été perçu comme une démonstration de force de la Chine qui s'est mise à acheter le pétrole, le fer, le cuivre de nombreux pays africains aidant ainsi à la flambée des prix des matières premières. Très attendu, ce sixième forum a donné lieu à de nombreuses questions autour de la capacité de la Chine à rester la locomotive de la croissance africaine. Spécialiste de la Chine, Adama Gaye pense que c'est une occasion pour la Chine de réagir sur un terrain qu'elle a laissé libre à ses concurrents, notamment l'Inde. Côté africain où la sinodépendance est désormais une réalité, les États exigent un nouveau partenariat gagnant-gagnant avec une plus grande diversification dans les échanges.
 
Le Point Afrique : Dans quel contexte se tient ce sixième forum Afrique-Chine ?
 
Adama Gaye : C'est un moment de vérité. Il prouve que malgré le ralentissement de sa croissance économique passée d'un taux à deux chiffres à un peu plus de 6% seulement, la Chine ne renonce pas a son engagement africain. Que cela se passe dans un contexte où elle est en train de réviser son propre business en dit long. Ne voulant plus trop dépendre des exportations et des investissements qui ont longtemps été les deux principales mamelles de sa forte croissance, Pékin veut maintenant bâtir une économie tirée par les services et corriger les déséquilibres économiques ayant défavorisé certaines de ses régions, notamment l'Ouest et le Centre, au point d'y provoquer des remous sociaux sur fond d'irrédentisme religieux ou ethnique, comme au Tibet ou dans le Xingxiang.
 
Il y a quand même un sentiment d'urgence de la part de la Chine, pourquoi ?
 
Ce qui donne à ce Sommet sino-africain un degré d'urgence, c'est qu'il intervient à un moment où la Chine sait qu'il lui faut reprendre l'initiative diplomatique pour ne pas perdre du terrain sur le continent.
 
Qui menace la Chine en Afrique ?
 
Son grand rival asiatique, l'Inde, vient de montrer son appétit africain en organisant fin octobre un très spectaculaire Sommet Inde-Afrique à Delhi. En plus de cet adversaire de taille, il lui faut aussi contenir les percées des anciennes puissances coloniales européennes, France, Grande-Bretagne et Portugal, dont l'activisme s'est accentué du fait de leurs besoins de trouver en Afrique les poches de croissance économique qu'elles n'ont plus sur le vieux continent. Les enjeux sécuritaires, notamment les menaces terroristes, leur ont facilité la tâche. Sous le parapluie de l'ONU, et même de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (Otan), elles ont profité des crises africaines récurrentes pour se repositionner et, ce faisant, elles essaient bon an mal an de freiner les avancées de la Chine qui leur y avaient damé le pion grâce à ses réserves financières massives. Même les États-Unis cherchent à rattraper leur retard dû à un désintérêt vis-à-vis de l'Afrique depuis la fin de la Guerre froide. Le changement d'état d'esprit de Washington, pour contrer Pékin, est illustré par le Sommet États-Unis-Afrique d'il y a un an à Washington où le Président américain, Barack Obama, a rencontré les dirigeants du continent, même ceux parmi les moins fréquentables. Il devenait donc clair que la Chine se devait de frapper les imaginations. Ce Sommet de Johannesburg tenu dix ans après celui de Pékin ayant réuni les chefs d'État d'Afrique et de Chine en novembre 2006 est la réponse du berger à la bergère.
 
Quelle est la réponse de la Chine ?
 
C'est enfin l'occasion pour la Chine de corriger les critiques dont elle fait l'objet sur le continent où l'on dit, à voix à peine basse, que sa politique dite du gagnant-gagnant ne profite qu'à elle avec un accès en roue libre aux ressources énergétiques et naturelles africaines essentielles à la lubrification de son économie, ou à ses entreprises qui raflent les marchés et contrats à des prix défiant toute concurrence, sans pour autant ajouter de la valeur dans l'exploitation des matières premières africaines, ni créer des emplois locaux. Elle prend tout ce qu'elle parvient à capter sans donner grand-chose, en retour. Ce qui a fait dire à certains que la Chine est une nouvelle puissance coloniale en Afrique. Or, parce qu'il lui faut réorienter son économie qui fait face à une baisse de compétitivité face à celles de ses rivales du Sud-Est asiatique, comme le Vietnam ou l'Indonésie, Pékin n'a d'autre choix que d'offrir une carotte à l'Afrique. Elle est désormais disposée à y transférer ses usines les moins compétitives pour profiter de l'abondance et de la faiblesse du coût de la main-d'œuvre locale. Cela va créer des millions d'emplois manufacturiers sur le continent, disent les plus enthousiastes. Attendons pour voir !
 
Le ralentissement de la croissance chinoise affecte l'Afrique, les deux partenaires mesurent-ils l'impact de cette nouvelle donne ?
 
Bien sûr que nous sommes à un moment décisif dans la relation sino-africaine. Confrontée en interne à des défis nombreux, la Chine voit ses réserves financières fondre et, donc, ses capacités, déjà sous contrôle étatique, d'intervenir pour soutenir les économies africaines se réduire. Il ne faut pas se faire d'illusions. La Chine est un pays capitaliste. Ses investissements ont de tout temps privilégié les pays où ils  pouvaient trouver ce qui lui importait le plus : les matières premières énergétiques et minières. Son partenariat avec l'Afrique se concentre ainsi à 80% sur quatre pays parmi les plus riches en ressources naturelles, notamment l'Afrique du Sud, l'Angola, le Nigéria et le Soudan. Si la Chine se montre plus chiche en termes d'investissements étatiques, elle ne va toutefois pas reculer face à son impératif de sécuriser l'accès aux ressources naturelles qui lui sont vitales. Justement, la baisse des prix de ces ressources lui offre la possibilité d'en acquérir pour en bénéficier plus tard, avec l'embellie qui suit toujours les moments de déprime dans ces secteurs. N'oublions jamais que la Chine est un investisseur au long cours capable de prendre des risques commerciaux pour des bénéfices parfois politiques et parfois purement commerciaux, là où le marché dicte la conduite de ses adversaires étatiques ou non étatiques du monde occidental...
 
 
Quelles sont les conséquences sur la demande de matières premières ?
 
N'exagérons rien. À plus de 6% de taux de croissance, la Chine reste toujours l'économie d'un pays de 1 milliard 300 millions d'habitants. Ses besoins restent d'autant plus importants qu'elle est dépourvue de ces matières premières. Même si elle continue sa politique de réajustement vers la promotion des services, la Chine, ayant une ambition impériale, soucieuse de devenir la première puissance économique mondiale, n'a d'autre choix que de forger une relation stratégique avec le continent africain. La grande question est celle de savoir si elle saura se montrer plus agile qu'elle ne l'a été à ce jour, surtout que les pays africains deviennent de plus en plus exigeants pour voir l'arrêt d'une relation reproduisant à l'identique les pratiques coloniales européennes, où l'on prenait les ressources naturelles du continent sans les transformer sur place afin d'en faire des produits manufacturés revendus à des prix exorbitants en Afrique.
 
La Chine peut-elle demeurer le premier partenaire commercial du continent africain ?
 
La rhétorique chinoise toujours prompte à célébrer la coopération sino-africaine comme la plus forte donne à penser que la Chine est le premier partenaire commercial de l'Afrique. En l'an 2000, les échanges commerciaux entre les deux partenaires étaient d'environ 10 milliards de dollars. Estimés l'an dernier à plus de 200 milliards de dollars - certains avancent 300 milliards de dollars -, ces échanges placent la Chine au premier rang des partenaires étatiques de l'Afrique. Seule l'Union européenne, avec ses 27 États agrégés, fait mieux... On peut parier que pour longtemps encore, la Chine occupera cette place, car elle continuera d'avoir besoin du continent pour faire fonctionner son économie. Attention cependant à l'Inde qui montre un appétit aussi grand, sinon plus encore, vis-à-vis de l'Afrique. C'est autour de ces deux pays asiatiques, Chine-Inde, mais aussi Corée du Sud, Japon, Vietnam, Thaïlande, Singapour, Malaisie, que la ruée vers l'Afrique se fera donc. Contrairement à celle déclenchée à la Conférence de Berlin de 1884-1885 où l'Afrique a été partagée par les puissances européennes, cette nouvelle ruée s'élargira aux autres pays émergents, Turquie, Brésil, avec, en toile de fond, les États-Unis désireux d'être présents au banquet.
 
Les intérêts chinois sont-ils menacés sur le continent ?
 
Les Chinois eux-mêmes savent qu'ils ont fini de manger leur pain blanc en Afrique. Les acteurs classiques européens et également l'Amérique ne se privent plus de tenter de profiter des critiques que la présence chinoise en Afrique et son peu d'impact pour les populations africaines suscitent du fait d'une stratégie principalement stato-centriste. On peut également mesurer les violences envers les intérêts chinois à travers les attaques contre des entreprises et citoyens de Chine. On a ainsi vu plus de 30 000 Chinois être évacués de la Libye au moment de la chute de Kadaffi, et ces temps-ci, il est fréquent, parmi les victimes du terrorisme, d'entendre des noms à  consonance chinoise. Ce n'est pas sans raison donc que le président chinois Xi Jinping a annoncé lors de la dernière Assemblée générale de l'ONU, en septembre, que son pays allait mettre en place une force de maintien de la paix de 8 000 hommes pour aider l'Afrique. À la clé, une dotation de 100 millions de dollars pour la mise en place d'une force de réaction rapide au sein de l'Union africaine. En plus de permettre aux soldats chinois de se faire la main sur le continent, cela peut-être utile au cas où des intérêts chinois y sont menacés. Trop peu, trop tard, l'expression de ce 'soft-power' chinois qui s'inscrit dans ce que le président chinois appelle l'émergence pacifique de son pays ne suffira pas à faire taire les critiques montant des rangs des sociétés civiles africaines. La magie verbale n'opère plus : le temps où le discours mielleux chinois faisait dormir est révolu. Désormais, mieux informés, les Africains exigent un dialogue franc, cartes sur table, qui soit un authentique gagnant-gagnant. La Chine doit faire encore plus pour convaincre les Africains qu'elle est l'alliée capable de les aider dans leur lutte pour réussir le développement et faire face aux nouvelles menaces. Rien ne la distingue au fond des anciennes puissances occidentales qu'elle combat ici de manière subliminale.

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