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Entre faux djihadistes et faux dozos, les civils piégés dans le centre du Mali


Entre faux djihadistes et faux dozos, les civils piégés dans le centre du Mali
Sadou, un habitant de Mopti, au Mali, pose avec sa machette pour se protéger en cas d’attaque de djihadistes, le 24 janvier 2013. | PHOTO: FRED DUFOUR / AFP
Les amalgames associant Peuls et terroristes d’un côté, chasseurs traditionnels et miliciens de l’autre, créent une dangereuse polarisation autour des identités locales.
 
Dans le centre du centre du Mali, le terme « djihadiste » est devenu synonyme de « Peul armé ». C’est du moins ce qui apparaît nettement dans les accusations émises par les communautés subissant des attaques quotidiennes dans cette région. Bien que les mouvements d’autodéfense peuls ne cessent de proclamer qu’ils se battent pour la protection et la survie des leurs et non pas pour des idéaux religieux, des doutes persistent quant au soutien dont ils bénéficient en termes d’équipements et de formation.
 
De même, les groupes armés non peuls, organisés en milices, sont assimilés par la population peule (et par les médias) aux « dozos » (dont le nom est parfois prononcé « donzo », « donso » ou « doso »). Rappelons que les dozos sont des confréries traditionnelles de chasseurs possédant des connaissances approfondies de la pharmacopée et des espèces animales. Ils sont redoutés pour leurs pouvoirs mystiques.
 
Des faux djihadistes en quête de soutiens
 
Dans cette zone géographique, le royaume théocratique du Macina a émergé au début du XIXe siècle sous le commandement de Sékou Amadou Barry. Les Peuls y ont exercé une forme d’hégémonie ethno-religieuse dans les régions actuelles de Ségou, Mopti et Tombouctou au début du XIXe siècle à son milieu. Localement, ces communautés sont souvent présentées comme étant les champions de l’islam : le djihadisme a en effet été un facteur primordial dans l’installation des Peuls à travers l’Afrique de l’Ouest, principalement durant les XVIIe et XIXe siècles. Ainsi, il est généralement admis par leurs voisins que les Peuls sont des héritiers de la tradition djihadiste.
 
Les djihadistes ont su exploiter cette idée à leur profit. A partir de janvier 2015, les attaques se multiplient dans cette zone qui retenait peu, jusqu’alors, l’attention des observateurs. Un nouveau mouvement fondamentaliste islamiste armé, le Front de libération du Macina (FLM), annonce alors sa volonté d’instaurer la loi islamique, la charia, dans le centre du Mali, se réclamant de cet ancien royaume théocratique.
 
En avril 2015, le FLM attaque les mausolées des héros du djihad du XIXe siècle, mettant en cause ce qu’ils dénoncent comme un culte impie des ancêtres. Le leader du FLM, Amadou Koufa, assure, dans des prêches devenus viraux, que si Sékou Amadou Barry était vivant, il aurait condamné le culte dont il fait l’objet… Cet épisode a convaincu les élites locales – religieuses ou non, descendantes des Barry ou ayant été associées à leur règne – qu’elles ne pouvaient pas se reconnaître dans des groupes armés aux mœurs et aux messages étrangers à leur tradition.
 
Le péril peul, une construction
 
Un fonctionnaire malien confiait, au début de l’année 2018, que le fulfulde, la langue peule, était la langue principale du recrutement des djihadistes et que ces derniers comptaient sur la loyauté des Peuls envers le djihadisme historique pour gagner leur adhésion. Mais jusqu’à présent, aucune étude sérieuse ne prouve que cela soit vrai. Nous avons affaire à un récit globalisant construit à partir de stéréotypes.
 
La majorité des sociétés locales (peules et non peules) sont composées de castes socio-professionnelles se distinguant les unes des autres par leur spécialisation. Les Peuls habitant dans les régions placées sous la coupe des djihadistes au Mali vivent du pastoralisme. Ainsi, il existe de très nombreux Peuls qui ne sont pas issus de castes cléricales, bien qu’ils entretiennent souvent des alliances matrimoniales avec elles.
 
En se présentant comme proches des Peuls, les mouvements djihadistes cherchent à polariser les communautés et à légitimer leur position en tant que défenseurs des communautés locales, présentées comme leurs prétendus alliés naturels. L’idée d’un péril djihadiste sur le Macina, et au-delà, continue de se propager dans la région. Pourtant, le nombre de djihadistes dans le centre du Mali est difficile à évaluer.
 
L’autodéfense n’est pas le djihadisme
 
Cet amalgame crée les conditions d’une révolte des Peuls soumis à des vagues d’arrestations, de meurtres et d’intimidations par des milices issues de communautés voisines et des fonctionnaires de l’Etat maliens, eux-mêmes mûs par la peur, la soif de vengeance ou la volonté d’affirmer leur légitimité en attaquant des boucs émissaires.
 
De nombreuses cellules qualifiées de « djihadistes » sont en réalité des milices peules. Cela ne les rend pas moins violentes ni moins meurtrières, mais cela donne un point de vue différent sur leurs stratégies et leurs objectifs. L’autodéfense peut apparaître comme un outil de terreur sans qu’il soit lié directement au djihadisme.
 
Toutefois, certains groupes peuls se revendiquent eux aussi comme « djihadistes », avec l’idée de tirer parti de la puissance du terrorisme pour instiller la peur et se montrer menaçants face aux autres groupes armés. Ce subterfuge ne semble néanmoins pas très efficace pour ce qui est du recrutement : la spirale de la peur et de l’angoisse conduit plutôt les civils à faire profil bas, et à la polarisation et la violence entre acteurs armés. Les populations civiles non peules du centre du Mali, notamment de la zone du delta du fleuve Niger, vivent sous le régime d’un quasi-blocus et dans la peur des milices d’autodéfense autoproclamées, dont les liens avec les djihadistes posent question.
 
Ces milices sont en effet soupçonnées d’avoir, au minimum, reçu des armes et des munitions de la part des djihadistes. Des morts et des pillages leur sont attribués. Mais en l’absence de l’Etat malien et des membres de la force onusienne au Mali, la Minusma, dans ces zones, il est difficile d’obtenir un bilan réel de leur action.
 
Des faux dozos en quête de légitimité
 
Pour leur part, les dozos ne constituent pas une caste. Il s’agit d’une catégorie sociale (non héréditaire) à laquelle peuvent se rallier ceux qui s’initient. Pour entrer dans leur confrérie, il faut en effet suivre un certain nombre de rites traditionnels. L’adhésion aux groupes dozos traditionnels n’est donc pas accessible au tout-venant. Elle résulte d’un long processus ésotérique que seuls les hommes peuvent accomplir.
 
Dès lors, l’apparence et le nombre des dozos autoproclamés dans le centre du Mali sont trompeurs. Les groupes armés du centre du Mali, parés de grigris et de vêtements traditionnels, renvoient à l’imagerie classique sur les dozos. Pourtant, là où ces derniers utilisent d’antiques fusils, ces prétendus « chasseurs » utilisent des Kalachnikovs et se déplacent dans des automobiles (dont une grande partie possèdent des plaques d’immatriculation ivoiriennes). Il est clair que tous ces « chasseurs » ne sont pas des dozos. De même, tous les miliciens non peuls ne sont pas des dozos. Des milices se sont certes présentées comme tels afin de pouvoir bénéficier du soutien des groupes armés non peuls du centre du Mali. Mais à l’heure qu’il est, il reste difficile de déterminer avec précision qui sont ces dozos présents dans le centre du Mali et les objectifs qu’ils poursuivent.
 
 
 
La crainte de représailles exercées par divers groupes armés (milices issues de toutes les communautés, djihadistes, dozos) et la peur de ne plus bénéficier d’une forme de protection conduisent souvent les civils non peuls (tels les Bambara et les Dogon) à considérer les chasseurs dozos comme une violence nécessaire.
 
Or les violences commises par les groupes « non djihadistes » sur des Peuls sont généralement attribuées à des « dozos ». Au point que cette dénomination est devenue synonyme de milices luttant contre les « djihadistes ». De ce fait, les « dozos » apparaissent de plus en plus comme des ennemis des Peuls. Le projet d’un nettoyage ethnique anti-peul est même apparu dans des messages vocaux viraux produits par ces prétendus « dozos ».
 
L’abus du terme « dozo » est sans doute lié sa similitude phonétique avec l’ethnonyme « Dogon » pour les personnes ne comprenant pas les langues ou le contexte culturel local. De nombreux journalistes ont ainsi employé comme synonymes le terme « dozo » pour désigner des « milices dogon ». Comme au sein des groupes peuls et bambara, les milices issues des communautés dogon existent bel et bien.
 
Les civils, premières cibles des « dozos »
 
Bien que dans les pays voisins, comme en Côte d’Ivoire, des milices dozos (parfois peu respectueuses de la tradition) ont pris la défense des civils en période de troubles, rien ne laisse à penser que ces dozos « modernes » agissent à la demande des communautés.
 
Eriger les dozos en ennemis naturels du djihadisme et de la violence intercommunautaire est très risqué. Jusqu’ici, les groupes armés de chasseurs ont en effet opéré en attaquant uniquement les civils, jamais les djihadistes. Ils ciblent les communautés peules en priorité. Des tueries cérémonielles leur sont attribuées, sans preuves concluantes.
 
Une certitude en revanche : ces groupes ont bien semé la désolation dans le centre du Mali depuis le début de l’année 2017. Des villages entiers ont été incendiés, notamment dans la région de Mopti, des clans entiers ont été expulsés.
 
En définitive, les « faux djihadistes » et les « faux dozos » créent une forte tension et une polarisation autour des identités locales. Ils contribuent aux manifestations d’hostilité de plus en plus enracinées dans les récits identitaires des communautés. Certains affirment ainsi que les Peuls sont en réalité des djihadistes depuis des siècles, que les voisins des Peuls les détestent et s’allient à tout groupe étranger pour tenter de les expulser.
 
Les « vrais » djihadistes bénéficient de ces tensions et mettent en grande difficulté l’autorité du gouvernement malien. En tant que tels, les djihadistes et tous les criminels bénéficient du chaos, car ils peuvent non seulement affirmer leur présence, mais aussi exploiter davantage les populations vulnérables, notamment en les obligeant régulièrement à payer des rançons et des taxes.
 
Au final, les allégeances et les récits officiels des groupes armés sont souvent déconnectés de leur activité au quotidien et de leur popularité réelle auprès des civils. Cette popularité reste d’ailleurs à démontrer. Les « âmes » des civils et la légitimité de parler en leur nom sont devenues une marchandise qui permet aux groupes armés d’élargir leur mandat.
 

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