Vladimir Poutine a accusé les Occidentaux ce jeudi 18 décembre de se comporter à la façon d'un "empire", dictant la marche à suivre à ses "vassaux". lui comme d'autres sont d'ailleurs volontiers tentés de voir dans la crise que traverse la Russie la conséquence d’une orchestration américaine. Une hypothèse largement contestable.
Certes, Washington mène depuis plusieurs mois une politique de sanctions à l’égard de plusieurs personnalités et entreprises russes, en représailles contre la politique de soutien aux séparatistes menée par Moscou en Ukraine. Sanctions qui ont contribué sans nul doute à la crise que traverse la Russie.
Mais les deux autres principales raisons de la situation monétaire tendue – chute du prix du baril du pétrole et mauvaise gestion monétaire russe – ne dépendent pas du bon vouloir des Etats-Unis.
Guerre d'usure plutôt que guerre monétaire
En outre, pour la Maison blanche, manœuvrer pour créer une telle crise monétaire en Russie aurait été jouer avec le feu, prendre le risque d’un retour de bâton bien trop grand, comme l'explique Alexandre Kateb, directeur du cabinet de conseil et d'analyse économique Compétence Finance et le maître de conférence à Science Po :
Et cela vaut particulièrement pour les pays exportateurs de matières premières, dont les Etats-Unis font partie :
Selon l'économiste, la stratégie américaine était plus indirecte. Et probablement inefficace :
En outre, si les Etats-Unis visaient un objectif géopolitique avec ces sanctions – qu'il soit atteint ou non-, ils en paie aussi le prix au plan économique, même si celui-ci est déjà bien atténué.
Au sud du Texas, région qui bénéficie depuis plusieurs mois d'un incroyable boom en raison des gaz et pétrole de schiste, l'atmosphère est en effet à la morosité. La baisse des courts du brut a fait perdre toute rentabilité aux investissements locaux, comme l'explique Alexandre Kateb :
Les demandes de permis déposées auprès du régulateur texan ont d'ailleurs d'ores et déjà baissé de 10% depuis juillet.
Pourtant, à Washington, la baisse du prix du brut n'est pas vue d'un mauvais œil par tout le monde. D'abord parce qu'elle ralentit une exploitation accusée d'être polluante par un lobby anti-gaz de schiste qui trouvait déjà un certain écho chez les démocrates sensibles aux questions environnementales.
Mais surtout parce qu'elle rapporte indéniablement de l'argent :
Le bénéfice pour les Etats-Unis proviennent donc éventuellement de la chute des cours de brut. Pas de la crise monétaire russe.
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